Je m'appelle Lucy Barton

Elizabeth Strout / Fayard / 19 € - à paraître 30 août

Hospitalisée à la suite d’une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l’Illinois – la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et pour finir son départ pour New York, qui l’a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses deux filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers son récit lucide et pétri d’humanité, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille faite d’incompréhension, d’incommunicabilité, mais aussi d’une entente muette et profonde.

Mon avis : C'est le genre de roman où il ne se passe rien... Pas d'aventure, de rebondissements, de drame... juste cette femme dans sa chambre d'hôpital qui se souvient... Par petites touches, avec pudeur, elle se remémore son enfance difficile au contact de cette mère sans tendresse qu'elle n'a pas vu depuis 20 ans et qui, pourtant, est là et ne quitte pas son fauteuil pendant des jours pour la veiller.

J'ai aimé cette ambiance, cette écriture simple et dépouillée, le récit de cette relation si étrange pour moi. Même si l'époque et les personnages n'ont rien à voir, j'ai pensé à "La terre des Wilson" de Lionel Salaün mais aussi au roman de Tracy Chevalier "A l'orée du verger" ou à d'autres romans qui mettent en scène ces familles pauvres de l'Amérique "profonde" et leurs différentes façons de faire face.

Magali


Un personnage touchant qui nous raconte quelques jours de sa vie. Un beau moment de lecture mais pour ma part il fait parti de ces romans qui aussitôt lu s'évapore...

Julie